Vers la fin de l’ère des « déconstructionistes » ? Retour sur la marche historique du 2 juillet 2022 à Buenos Aires.
« Quand il tue un Homme, il croit tuer une idée », Les Justes , Albert Camus. Comme Casppa France et d'autres n’ont cessé de le répéter depuis des années, le « récit » de ce qui s’est passé en Argentine durant les années 70 a été préempté et déformé par une poignée de militants radicalisés, inspirés par les méthodes de l’époque « structuraliste », qui méprisait l’histoire et la contextualisation. Très en vogue durant toute la seconde moitié du XXème siècle, la déconstruction a eu comme thuriféraires français, entre autres philosophes, Gilles Deleuze et Michel Foucault , eux même inspirés par une lecture biaisée de l’ouvrage « La volonté de puissance » de Nietzsche . A une époque où la « moraline » a remplacé tout raisonnement cherchant à comprendre comment ce pays avait pu en arriver là, et comment les choses s’étaient elles passées, les adeptes de la « moraline » préfèrent les constructions binaires, telles que « bon ou mauvais », « bien et mal », pour construir