Lettre ouverte au Président Rosenkrantz et aux hommes de bonne volonté.
Monsieur le Président de la Cour suprême, Vos paroles et prises de position publiques en tant que Président de la plus haute institution judiciaire argentine, sont scrutées et lues avec attention dans le monde entier. Elles illustrent une réflexion approfondie et mesurée, empreinte du respect de l’Institution que vous présidez et de la sauvegarde d’un bien commun précieux, la Constitution nationale. Le Comité d’aide et solidarité avec les Prisonniers Politiques en Argentine (Casppa France) que je préside a par le passé [1] , salué vos déclarations, tout en déplorant qu’elles ne soient pas suivies d’effet. Nous partagions pleinement les propos que vous firent alors sur les juges, rappelant en particulier qu’il ne leur revenait pas d’imposer une politique ni leur propre morale, mais d’appliquer le droit. Vous aviez conscience alors de l’état de défiance de la société à l’égard de la Justice, et appeliez vos comparses à contribuer à ce que la société puisse de nouveau croire en elle...