En enfermant Mario Sandoval, c’est la
voix de Casppa France que l’on a voulu faire taire.
Voilà maintenant deux semaines que le Président de Casppa France a été
extradé et arrêté en Argentine. Cette incarcération
arbitraire est vouée à durer sans fin, tant l’Argentine enfreint en toute
impunité les règles liées aux détentions préventives. Mario Sandoval n’a toujours
pas pu faire constater par un comité médical que son état de santé était
incompatible avec cette situation carcérale. Il a été mis en examen alors qu’il
n’était pas en état d’assurer sa défense. Cette décision scandaleuse est à
ajouter aux nombreuses violations de la justice argentine, en toute impunité,
et dans le silence coupable des associations dites de défense des droits de l’Homme
présentes sur place.
Mario Sandoval dénonçait sans relâche et depuis des années les procès
illégaux et les atteintes aux droits de l’Homme à l’encontre des prévenus des
procès dits “de crime contre l’humanité” en Argentine, la mauvaise gouvernance
de ce pays, la politisation de la justice et la corruption. Il est clair
aujourd’hui que la justice argentine ne souhaite ni l’entendre ni recevoir sa
déposition comme elle l’a prétendue, mais le réduire au silence.
Casppa France continuera de dénoncer sans relâche les atteintes aux droits
les plus élémentaires dans ce pays et à défendre une justice équitable pour
tous. Nous avons une obligation de résultat. Pour Mario Sandoval et tous les
accusés de crime contre l’humanité, détenus, jugés et condamnés illégalement,
dans le silence coupable de la société argentine et la communauté internationale.
Mobilisons-nous ! La justice est rendue au nom du peuple, c’est à lui que doit
revenir le dernier mot, non à des associations de militants qui ont soif de
vengeance ou à des juges corrompus et incompétents. Assez de mensonges et de
manipulations ! Il revient à chacun
de s’informer de la situation, et de dire “non, pas en mon nom”.
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