Sommet du G7 en Italie : le Président français doit demander à son homologue argentin la cessation des violations des droits des prisonniers politiques et le respect des garanties constitutionnelles.




Emmanuel Macron et Javier Milei
Emmanuel Macron                                                                                Javier Milei


Alors que le sommet du G7 en Italie a démarré aujourd’hui pour 3 jours, et qu’une rencontre bilatérale entre les deux Présidents est programmée, Casppa France souhaite rappeler à cette occasion qu’en Argentine, les droits de centaines de prisonniers sont violés, et que des garanties ayant pourtant valeur constitutionnelle ne leur sont pas appliquées.


Alors que la présidence italienne a choisit de mettre l’accent sur la défense du système international fondé sur des règles, et que la France comme l’Argentine se targuent d’avoir adhéré à ce système, ces deux pays préfèrent continuer d’ignorer la situation de ces prisonniers, alors que beaucoup sont morts en détention ou ont été jugé malgré un état de santé incompatible avec un procès, dans l'indifférence de la communauté internationale.


On rappellera que parmi eux se trouve le Président de Casppa France, Mario Sandoval, que la France a décidé d’extrader en 2019 malgré les avertissements de procès inéquitable que sa défense avait fait valoir après de la Justice française.


Le droit d’ingérence est ici lettre morte, alors qu’en tant que signataire et adhérente des mêmes conventions et traités internationaux, la France devrait exiger de l’Argentine qu’elle respecte les droits de ces personnes, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un ressortissant français qu’elle a purement et simplement abandonné à son sort depuis plus de 4 ans.


Alors que l’agenda du G7 portera autour de la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient, il serait bon que les dirigeants de ces Nations se préoccupent de la situation de leurs propres concitoyens et du respect des règles auxquelles ils ont adhéré, s’ils veulent être des acteurs crédibles sur la scène internationale et convaincre leurs homologues du bien fondé de ce système.


Sur les près de 3000 prisonniers politiques que compte l’Argentine, 870 sont déjà décédés en détention, victimes d’une justice prévaricatrice et corrompue et abandonnés par l’État. Trois articles du journal argentin LA NACION (dont nous avons fait une traduction libre en français) dénoncent cette situation1 et la politisation de la justice de ce pays. Combien d’autres morts faudra t’il pour que les dirigeants du G7 rappellent à l’Argentine qu’elle doit respecter leurs droits ?

 

Casppa France,

13/06/2024.

 Pourquoi sont-ils considérés comme des Prisonniers Politiques?

Quelques réponses ci-dessous

 

Editorial- La Nacion 24/03/2022 (extraits)


Editorial - La Nacion 06/06/2022 (extraits)



 

Editorial - La Nacion 06/08/2021 (extraits) 




Campagne de soutien initiée par l'association "la France rebelle" en lien avec Union de Promociones.

 


 


 

 

La carte postale proposée par FR pour adresser un message d'espoir aux prisonniers.

 

Merci à La France rebelle et au journal la Nacion pour la libre reproduction de leurs publications.

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1 Editorial du 6 août 2021 : L’abus sur les crimes contre l’humanité  https://www.casppafrance.org/2021/08/labus-sur-les-crimes-contre-lhumanite.html

Editorial du 24 mars 2022 : La persistance du droit pénal de l’ennemi https://www.casppafrance.org/2022/06/justice-et-egalite-des-droits-editorial.html

Editorial du 6 juin 2022 : Justice et égalité des droits https://www.casppafrance.org/2022/03/la-persistance-du-droit-penal-de.html


A propos des prisonniers politiques en Argentine (en espagnol)

https://drive.google.com/file/d/188H8uowd-HhlsMgo8nKrgRshjczgRg0s/view


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